Entretien avec l’auteure Montarvilloise Mélissa Perron

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Quand on m’a parlé de Mélissa Perron, auteure Montarvilloise, je suis allé tout de suite voir qui c’est.

Je savais qu’il y avait beaucoup d’artistes dans notre belle ville, mais je ne les connaissais pas.

J’ai donc tapé son nom sur un moteur de recherche et j’ai eu 2 Mélissa Perron qui ont écrit un livre. Ce n’était pas évident de comprendre que ce n’était pas la même personne.

Bref, j’ai opté pour le 2ème livre: « Promets-moi un printemps« . Que je n’arrête pas de prononcer, « Dessine-moi un printemps ».

Je lis beaucoup, surtout depuis le début de la pandémie. Mais de là à lire un roman qui parle d’une dépressive, il ne faut pas trop pousser. Ce n’est pas mon genre de lecture et je n’ai pas envie de déprimer. Donc, j’hésite. Après tout, pourquoi pas. Ça me changera des vieux classiques et ça m’aidera à me connecter avec le monde contemporain. Enfin, je me dis ça sans trop de conviction.

Mais il faut ce qu’il faut, comme on dit. Je n’ai pas perdu de temps. Je suis allé à la bibliothèque municipale et j’ai trouvé mon livre parmi les livres québécois dans la section CF (l’une des dernières rangées, proche du coin de lecture).

30 minutes plus tard j’ai commencé à le lire. 3 courts chapitres plus tard, j’ai accroché. 6 chapitres plus tard, je commençais à me dire “Ouain! yé bon ce livre”. J’aime bien les courts chapitres. J’aime bien les bonnes descriptions, sans en faire trop, qui te plongent dans l’ambiance et dans l’état d’esprit du personnage principal, Fabienne. Une jeune femme qui a tout pour être heureuse mais qui se retrouve dépressive et doit faire face au jugement de sa mère et de son presque frère Etienne. Je vous le dis tout de suite, le livre est loin d’être déprimant. Il est même joyeux. C’est comme une valse. Bon ok, j’exagère un peu. Mais c’est-ce qui me passe par la tête.

J’ai lu le livre en 2 jours. Un peu partout, entre 2 meetings, en faisant le souper, en couchant mon petit, …

Bref, ce fut un vrai plaisir du début à la fin.

Comme on est en pleine pandémie et que le livre apporte, sans trop de prétentions, des réponses, un baume à notre état mental qui pourrait fléchir à tout moment, j’ai demandé une interview à Mélissa. 

Je l’ai donc rencontré dans le parc des ruisseaux pour une interview filmée qui accompagne cet article. Je vous laisse l’écouter. 

En résumé, elle est aussi agréable et aussi sage que son livre.

Je vous promets 15 min de printemps avec Mélissa Perron.

Quant à son livre, achetez-le, empruntez-le, volez-le, mais lisez-le. Ça s’adresse à tout le monde car le sujet touche tout le monde et le style d’écriture plaira à presque tout le monde.

Reportage: Khalil Essadik

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